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Samad Behringui

Samad Behringui
Samad Behringui est né le 2 juillet 1939 à Tabriz et il s’est noyé accidentellement à 29 ans, le 9 septembre 1968 dans la rivière d’Aras.

Il fut instituteur, critique et essayiste, romancier, chercheur dans le domaine du folklore azerbaïdjanais et de l’enseignement en Iran.

Dans "l'importance de la littérature pour enfants", Samad Behringui écrit : « Il est maintenant temps de prêter attention à deux points essentiels de la littérature pour enfants.

  1. Premièrement, elle doit avant tout être un pont entre l'univers coloré et onirique des enfants et le monde noir, plein de réalités douloureuses et tristes, de la société des adultes.
  2. Deuxièmement, elle doit fournir aux enfants un moyen exact de percevoir le monde et leur permettre d’évaluer, à leur échelle, des problèmes moraux et sociaux.»

Behraingui dit de lui-même : « Je ne suis pas né champignon, sans parents. J'ai grandi tel un champignon, mais je n’ai jamais baissé les bras. J’ai enduré tant de situations. Personne ne m’a instruit. J’ai grandi… Tel un nerprun bosselé et difforme, satisfait de peu d'eau et je suis devenu instituteur dans les villages d'Azarbaïdjan ».

Mon père dit : « Si on partage l'Iran parmi les Iraniens, tu n’obtiendras pas plus que ça. »

Bien que sa vie ait été trop courte, l’héritage de Behraingui inspire davantage aujourd’hui des écrivains venant d’univers distincts.

Son œuvre intemporelle « Le Petit Poisson Noir » comme « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry est la référence de cette littérature universelle philosophique et humaniste, partagée entre générations depuis plus d’un demi-siècle après sa disparition.

L’esprit de Samad, défenseur des droits humains, se résume dans cette phrase de son œuvre majeure - Le Petit Poisson Noir - : « La mort peut facilement me frapper. Mais, tant que je pourrai, je l'éviterai. Bien sûr, un jour, je serai face à la mort. L'important est quelle empreinte laissera ma vie et ma mort, dans celle d’autrui… ».

Amir Hossein Arianepour (professeur de sociologie, d'histoire de la civilisation et des sciences du comportement) écrit : « Nous avons tous écrit, travaillé, étudié, combattu, mais seul Samad a su se faire une place parmi le peuple et la majorité de la société… »

Akbar Rezizadeh (auteur) écrit : « Le chef-d'œuvre de Samad était sa vie. »
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